La blockchain pour valoriser les formations
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Comment la blockchain assure la sécurisation de vos certificats ?
La valeur d’un diplôme, d’une certification ou de tout autre preuve de validation des compétences n’est liée qu’à l’authenticité réelle de la pièce en question. Alors que 65% des CV sont considérés comme trompeurs selon une étude réalisée par l’INSTITUT RH Florian Mantionne, et que la validation des compétences se morcelle par micro-certification, l’enjeu de véracité des preuves d’aptitude métiers n’a jamais été aussi importante. Cette tendance devrait même s’accélérer de plus 40 % entre 2022 et 2025 d’après le cabinet d’analyse HolonIQ. Pour accompagner cette mutation rapide, la blockchain est la technologie qui s’impose au marché de la formation.
Les bénéfices de la mutation digitale des preuves
La dématérialisation des diplômes et certificats n’est d’ailleurs que la suite d’une mutation plus générale autour de l’évolution des preuves. C’est le cas dans les domaines juridiques (dématérialisation des actes contractuels, de la monnaie, etc.) ou encore les domaines artistiques (certificat d’authenticité numérique comme les NFT).
Quels que soient les secteurs, les bénéfices recherchés par cette transformation digitale des preuves sont toujours les mêmes et se résument en trois points. Selon une étude menée par le cabinet Markes, le premier point est la performance métier, à savoir la simplification et la fluidification des process. En effet, il est possible d’émettre des documents hautement sécurisés avec un effort beaucoup plus faible que par les processus traditionnels.
Le deuxième point est la création de valeur par l’évitement des faux. Même si on le comprend aisément dans les domaines artistiques, il en va de même pour tous les secteurs, les faux génèrent une dévalorisation globale des systèmes et pénalisent particulièrement les émetteurs, les créateurs des originaux. La formation n’échappe pas à cette règle. La valeur des certifications et diplômes est conditionnée par le fait qu’on puisse en assurer la véracité.
Et enfin, le troisième bénéfice est l’interconnexion avec l’ensemble des systèmes informatiques existants pour toutes les parties des transactions.
On comprend très vite que ces 3 bénéfices s’appliquent aussi bien aux services juridiques qu’aux services formation et également aux consommateurs comme aux apprenants. La sécurisation digitale des certifications et diplômes s’inscrit donc pleinement dans cette mutation.
souligne Julien Arbey, CTO de Procertif.
La blockchain, technologie de sécurisation ultime
De par la capacité de la blockchain (ou « chaîne de blocs ») à laisser une empreinte numérique dans les transactions, elle est aujourd’hui la technologie ultime en termes d’intégrité des données. On peut considérer que c’est la seule solution permettant le stockage et la transmission de l’information de manière décentralisée. Elle ne nécessite, ni tiers de confiance, ni organe central de contrôle. Le principe de sécurité de la blockchain est assurée par le fait que la validation des blocs est effectuée par un ensemble d’utilisateurs différents, qui ne se connaissent pas. Cela permet de se prémunir du risque de malveillance puisque les nœuds surveillent le système et se contrôlent mutuellement.
Au final, la blockchain est constituée d’un registre composé d’une suite de blocs horodatés de transactions, chaque bloc comporte la référence du bloc précédent permettant ainsi d’en identifier sa place. La blockchain peut être considérée comme une sorte de grand livre comptable virtuel sans fin.
Les bénéfices des preuves digitales et particulièrement de la blockchain tombent à point nommé pour le marché de la formation, lui aussi en pleine transformation. En effet, ce dernier évolue plus que jamais vers la validation des compétences, autrement dit, passe d’une politique de moyens à une politique de résultats. Cette évolution se matérialise par la place de plus en plus grande des certifications. Et cela ne se limite pas seulement au cadre juridique français du CPF et de France Compétences, non, il s’agit d’une évolution largement constatée au sein des universités d’entreprises tout comme dans le pilotage des réseaux d’expertises extrinsèques (distributeurs, revendeurs, franchisés, etc.). Par conséquent, appuyer cette évolution sur la technologie blockchain permet de générer immédiatement des gains de productivité et d’efficacité.
Les bénéfices d’une approche blockchain éco et socialement responsable
Comment la sécurisation des preuves de compétences peut se faire sans être au détriment de la planète et de la protection des individus ?
La blockchain est aujourd’hui la solution ultime pour sécuriser des preuves, et bien qu’elle soit très médiatisée dans le cadre de la monnaie, elle apporte une réponse efficace à deux problématiques RH. Comment s’assurer que les certificats et diplômes indiqués sur le CV sont réellement obtenus ? Comment apporter une traçabilité face au rythme d’évolution des compétences au cours d’une carrière ? Mais les bénéfices de la sécurisation des preuves de compétences ne doivent pas se faire au détriment de la planète et de la protection des individus.
Principe de stockage de la blockchain
Lorsque l’on parle de blockchain, la consommation énergétique est un reproche souvent entendu.
Tout d’abord, rappelons que la blockchain est une solution de stockage chronologique et comme son nom l’indique, les données sont enregistrées à un intervalle régulier dans des blocs reliés (chaînés) les uns aux autres. De plus, chaque bloc dispose d’un identifiant unique, appelé hash, qui est calculé à partir, non seulement de chacune des données stockées dans le bloc, mais aussi de l’identifiant du précédent bloc. Autant dire qu’avec ça, il est impossible d’ajouter ou d’enlever des données de cette chaîne a posteriori.
Mais cela devient encore plus vrai quand on ajoute la deuxième force de la blockchain qui est la redondance de ces données entre les ordinateurs (appelés nœuds) du réseau. Cette redondance permet de s’assurer que, si certains nœuds ont une défaillance quelconque, d’autres ont une copie identique des données et peuvent donc continuer à assurer le service.
Mais pour que le système fonctionne, il faut que chacun des nœuds du réseau lise et vérifie l’intégrité des données de la blockchain depuis sa naissance (12 janvier 2009 pour le Bitcoin par exemple). Sans aller plus loin dans les aspects techniques liés à l’écriture des blocs (minage) on comprend facilement que le volume de données gérées sera toujours en progression et que l’énergie nécessaire à sa gestion aussi.
Le bon équilibre d’une blockchain éco et socialement responsable
Pour que les bénéfices de la blockchain ne se fassent pas au détriment de la planète et des individus, il est donc nécessaire de bâtir des solutions qui garantissent 3 critères : l’inaltérabilité des données, l’optimisation de la consommation d’énergie et la conformité à la RGPD. C’est l’équation qu’a résolu la plateforme Procertif grâce à un haut niveau technologique.
En ce qui concerne le volet écologique, nous avons travaillé sur deux axes. Le premier est un axe fonctionnel. Est-ce que toutes les certifications, est-ce que tous les badges, est-ce que toutes les attestations doivent bénéficier d’un haut niveau de sécurisation ? Pas forcément, alors il faut que le système permette de paramétrer simplement le débrayage de l’écriture dans la blockchain. C’est ce que fait la plateforme Procertif.
précise Julien Arbey, CTO de Procertif.
Le second axe est plus technologique, en effet, notre algorithme groupe un lot de certificats dans un « Arbre de Merkle » ce qui permet de fortement réduire le nombre de transactions, et par conséquent, s’inscrire dans une sobriété numérique (moins de transactions = moins de données).
Sur le plan de la protection des données personnelles et du droit à l’oubli, cela est aussi parfaitement pris en compte dans la solution Procertif. En premier lieu, les données enregistrées dans la blockchain correspondent à une "empreinte" qui ne contient aucune donnée personnelle.
De plus, le titulaire d’un certificat peut à tout moment activer ou désactiver, depuis son coffre-fort Procertif, la visualisation par des tiers de son titre. L’empreinte reste toutefois existante dans la blockchain, mais sans qu’aucune données personnelles n’y soient rattachées et puissent être littéralement interprétées.
Avec Procertif, nous allions le meilleur de la haute technologie de certification et un développement socialement et éco-responsable.
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